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    Vieillissement biologique du muscle squelettique chez l’Homme

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    La perte de masse et de fonction musculaire liée à l'âge (sarcopénie) est l'un des changements les plus dramatiques pour le corps humain. Il est donc primordial de bien comprendre les mécanismes impliqués pour assurer la qualité de la vie à un âge avancé. Toutes les études antérieures sur la sarcopénie chez l'homme ont porté sur le vieillissement chronologique, car elles reposaient sur des comparaisons entre sujets jeunes et âgés. Aussi, aucune étude antérieure n'a pris en compte les différences interindividuelles (vieillissement biologique) de la prévalence de la sarcopénie. Ce projet, nommé BioAge, a pour objectifs (i) d’identifier les changements qui rendent compte de la variabilité interindividuelle de la réponse au vieillissement musculaire et (ii) de préciser les mécanismes sous-jacents chez les sujets âgés de même âge chronologique mais dont la masse et la fonction musculaires sont différentes. Afin d’obtenir une vision intégrative du vieillissement biologique musculaire, notre projet a permis, à l'aide d'une seule biopsie chez 72 sujets en bonne santé âgés de 80 ans et présentant différentes pertes musculaires (cohorte PROOF), une caractérisation étendue du tissu musculaire, comprenant des analyses de microstructure et d'expression génique. Les résultats préliminaires montrent que, contrairement au vieillissement chronologique où ce sont les fibres de type II qui sont le plus affectées, le vieillissement biologique semble associé à une atrophie des fibres de type I. Cependant, de nombreuses analyses sont encore nécessaires afin d’approfondir ces résultats

    Nouveaux aliments protéiques

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    National audienc

    Intérêt nutritionnel des graines germées de blé et de pois sur le métabolisme protéique et lipidique chez le rat en croissance

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    Introduction et But de l’étude : Comment nourrir 9 milliards d’humains d’ici 2050 sans nuire à la planète ? Pour répondre à ce défi alimentaire, il est important de promouvoir le développement d’aliments plus respectueux de l’environnement mais aussi pouvant apporter des bénéfices pour la santé. Concernant les protéines alimentaires, l’association de sources végétales à base de céréales et de légumineuses constitue une stratégie durable et intéressante sur le plan nutritionnelle puisqu’elle permet notamment d’améliorer la composition en acides aminés indispensables. Cependant, la consommation des légumineuses est souvent limitée en raison de leur contenu en facteurs antinutritionnels (FAN) diminuant la digestibilité protéique. Le développement de nouveaux procédés de transformation permettant d’améliorer ce paramètre devient nécessaire. La germination est un processus biologique commençant à l’imbibition d’une graine quiescente non-dormante et s’achevant au moment de la percée du tégument par l’axe embryonnaire. C’est un bioprocédé présente un fort potentiel pour améliorer la teneur et l’accessibilité des protéines et des micronutriments de la graine, tout en diminuant le contenu en FAN. Ainsi, le but de ce projet est d’évaluer la qualité nutritionnelle de farines mixtes produites à partir des graines germées de blé et de pois sur le métabolisme des tissus musculaires et adipeux chez l’animal.Matériel et Méthodes : Des rats Wistar âgés de 4 semaines ont été nourris durant 28 jours avec un régime contrôle à base de la protéine laitière caséine (CTR) ou un régime à base de farines blé/pois non germées (NG) ou germées (G) (n=10/groupe). A terme, les animaux ont été sacrifiés après avoir reçu une injection sous-cutanée de 13C-Valine, et différents tissus ont été prélevés. La consommation alimentaire a été mesurée quotidiennement et la composition corporelle a été évaluée par EchoMRI avant et après la prise des régimes. Les taux de synthèse protéique fractionnaire (FSR) ainsi que l’expression de différents marqueurs du métabolisme musculaire ont été déterminés dans le muscle Plantaris. Enfin, l’excrétion d’acides gras dans les fèces a été dosée par chromatographie gazeuse et l’expression de différents marqueurs liés au métabolisme lipidique a été mesurée par RT-qPCR dans le tissu adipeux. Les résultats ont été analysés statistiquement à l’aide du test ANOVA à une voie (ExcelSTAT).Résultats et Analyse statistique : Les résultats montrent que la consommation de graines germées augmente significativement le taux de croissance des rats (+11,4%, p=0.03), le niveau de phosphorylation d’Akt dans le muscle Plantaris (+28%, p=0.02) et tend à augmenter la FSR musculaire par rapport au groupe NG (+6%, p=0.08). Par rapport au régime CTR, les farines de graines germées ne modifient pas le taux de croissance des animaux, la masse musculaire ou l’aire des fibres musculaires mais elle diminue l’expression des atrogènes Murf1 et MAFbx (-34% et -37% respectivement, p<0,02) ainsi que l’expression des facteurs pro-inflammatoires IL-6, IL1β et TNFα dans les muscles squelettiques. Au niveau du tissu adipeux, la germination semble améliorer le métabolisme lipidique en diminuant notamment l’expression de la leptine, Dgat2 et lpl (-72%, -60% et -55% respectivement, p<0.05) et le statut inflammatoire par la baisse d’expression du facteur pro-inflammatoire mcp-1 (-41%, p=0.04). On observe également une augmentation importante de l’excrétion des acides gras dans les fèces avec les régimes germés (Fold-Change=2,06, p<0.001).Conclusion : La consommation de produits végétaux à base de graines germées semble être une alternative fiable aux produits animaux. Elle permet non seulement de maintenir le taux de croissance et la masse musculaire de manière équivalente à un régime animal mais semble également améliorer le métabolisme lipidique. Ainsi, ses qualités nutritionnelles ainsi que son faible impact écologique constituent une stratégie intéressante pouvant répondre aux enjeux actuels et permettre le développement de produits à base de farines germées riches en nutriments de qualité
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